POPULATION
La population est d'environ 37 000 000 habitants. Environ 85% de la population est d'origine européenne.
L'Argentine est composée de 23 provinces et du district fédéral autonome de Buenos Aires. Les provinces sont regroupées en cinq régions principales : le Littoral, (Buenos-Aires - à l'exclusion de la ville elle-même -, Chaco, Corrientes, Entre Ríos, Formosa, Misiones et Santa Fe), le Nord (Jujuy, Salta, Santiago del Estero et Tucumán), le Centre (Córdoba, la Pampa et San Luis), les Andes (Catamarca, La Rioja, Mendoza, Neuquén et San Juan) et la Patagonie (Chubut, Río Negro et Santa Cruz).
Outre la capitale, Buenos Aires, les autres grandes villes sont : Córdoba, Rosario, La Plata, Mar del Plata, San Miguel de Tucumán, Salta, Mendoza.
95% des Argentins parlent l'espagnol, la langue officielle du pays. Une infime partie de la population utilise l'italien et plusieurs langues amérindiennes.
ECONOMIE
L'économie repose sur la production de produits agricoles et sur l'élevage du bétail, mais les secteurs industriels et miniers ont connu une croissance significative au cours de ces dernières décennies.
L'essentiel de la production agricole (blé, maïs, sorgho, tournesol, arachide) est fournie par la région très fertile de la Pampa. L'Argentine se place au quatrième rang mondial pour la production de vins. Elle occupe également la quatrième place pour la production de soja, le sixième rang mondial pour le maïs, les bovins (l'élevage occupe une place prédominante dans le secteur agricole) et la production de laine (le cheptel ovin est élevé essentiellement en Patagonie).
Le pays dispose d'importantes ressources hydroélectriques. Ainsi, dans les années 1970 et 1980, une politique de grands travaux a été mise en place pour construire des barrages (par exemple, celui de Yacireta, sur le fleuve Paraná).
La monnaie argentine est le peso.
L'Argentine a du affronter une crise économique sans précédent à partir de l'année 2001. Une gestion catastrophique du pays sous la présidence de Carlos Menem avec le maintien de la parité entre le peso et le dollar, ont précipité plus de 50% de la population dans une grande pauvreté. Les gouvernements de la Rua et Duhalde n'ont pu faire face à la dette colossale de l'Argentine vis à vis du FMI (132 milliards de dollars en 2001).
Cependant, l'élection de Nestor Kirchner en 2003 a donné beaucoup d'espoir à la population. Traitant d'une main de fer les négociations avec le FMI et refusant de payer plus que ne peuvent se le permettre les finances de l'état sans compromettre son rétablissement, le nouveau président argentin semble réussir le pari de faire sortir le pays de la crise.
Nestor Kirchner tente de redresser l'Argentine en renégociant la dette du pays en 2005, il impose un gel des tarifs sur le gaz, les produits pétroliers, l'électricité, le téléphone et le transport. En contre-partie les exportations (de viande et de céréales surtout), principales sources de revenu du pays sont fortement taxées.
Puis il laisse la place à son épouse, Cristina Kirchner, qui sera élue au premier tour le 28 octobre 2007. Cristina Kirchner devient la première femme élue présidente en Argentine et prend ses fonctions le 10 décembre 2007.